Un engagement bio et éthique
pour un succès international

Sportifs de l’extrême, Vincent André, Julien Durant et Jérémy Rochette ont naturellement le goût du risque. Leur défi le plus ambitieux date de 2008, lorsqu’ils décident de lancer une marque de vêtement spécialisée, dans un secteur où les leaders sont fortement implantés, avec une image de haute qualité.

FranceEt le pari est d’autant plus osé que, pour proposer des équipements capables de résister à des conditions extrêmes, les entrepreneurs choisissent d’opter pour des matières écologiques.

« Lors de notre lancement, aucune marque n’avait un engagement environnemental si fort, rappelle Vincent André. Chez nous, l’écologie est pensée avec une vision à 360° ».

Indispensable, la sélection de matières bio, recyclées ou biosourcées n’est ainsi qu’une étape parmi d’autres. Toute l’activité de l’entreprise est analysée pour limiter l’impact carbone. Du transport des produits à l’amélioration de la performance énergétique, des usines au packaging, Picture ne lésine pas pour atteindre un objectif ambitieux : une production sans énergies fossiles d’ici 5 ans. Cet engagement se répercute même sur ses choix immobiliers. La marque a ainsi souhaité que son nouveau siège social porte son ADN environnemental. Faible imperméabilisation des sols, utilisation de matériaux nobles, sourcing à proximité dès que possible… Un bâtiment futuriste de 2 250m2 a vu le jour au nord de Clermont en 2021, financé par Société Générale pour 50 %, avec un prêt de 2,2 millions d’euros.

Le tour de force de Picture, c’est que cet engagement ne se fait pas au détriment de ses ambitions commerciales. Plus de 2 200 références de vêtements sont désormais commercialisées dans 47 pays. Le chiffre d’affaires dépassait 29 millions d’euros en 2020, dont 60 % réalisés à l’étranger. Pour son développement hors des frontières, Picture s’appuie là encore sur les solutions de son partenaire Société Générale. C’est notamment le cas de we.trade, la première plate-forme blockchain dédiée au financement du commerce international opérationnel.

« C’est un outil simple à l’usage, très utile pour gérer un taux de change ou mettre en place un Crédoc inversé. Nous nous en servons pour régler nos distributeurs en Italie et en Espagne. C’est l’assurance d’être payé en temps et en heure, ce qui n’est pas un détail ! »

Car si Vincent André est prêt à allonger ses délais pour privilégier des livraisons par bateau, il sait qu’en matière de paiements, la rapidité et la sécurité sont déterminantes pour le succès de l’entreprise.