Pionnier des alternatives végétales
à la viande et au poisson

D’abord simple projet étudiant à l’école Centrale, Umiami a été lancé avec le soutien d’AgroParisTech et de l’Université Technique de Munich (TUM). A l’origine de l’aventure entrepreneuriale, un trio de jeunes diplômés : Tristan Maurel (Centrale Paris-Essec, CEO), Martin Habfast (HEC-TUM, Directeur commercial) et Hugo Dupuis (AgroParisTech, Directeur technique). Investis dans les causes écologique et animale, les fondateurs ont pour ambition de commercialiser des alternatives végétales à la viande et au poisson. Le tout, sans renoncer au plaisir gustatif et aux qualités nutritionnelles des aliments.

Pour se faire une place sur le marché en pleine essor des substituts aux protéines animales, Umiami a développé et breveté une technologie qui est la première à permettre de reproduire la texture de morceaux de viande ou de poissons entiers : l’umisation. En effet, jusqu’alors, les alternatives se limitaient à des petites pièces de type aiguillettes ou à des textures hachées. Autre avantage de poids face à la concurrence : le faible nombre d’ingrédients utilisés – une dizaine, contre une quarantaine ailleurs – grâce à un processus de production capable de préserver la saveur des aliments sans nécessiter l’ajout d’agents de texture artificiels.

LANCEMENT D’UN SITE PILOTE DÉBUT 2022

La prouesse a su convaincre de nombreux investisseurs qui, ensemble, ont apporté 1,5 million d’euros. Un financement de 800 000 euros en dette, accordé par Bpifrance (500 000 euros), Société Générale et le CIC, portent le total à 2,3 millions d’euros. Réalisé en juillet 2021, ce financement d’amorçage va permettre à la start-up de concrétiser ses hautes ambitions. La priorité ? Réussir son passage à l’échelle industrielle via le recrutement de chercheurs et d’ingénieurs spécialisés dans l’industrialisation avant, dans un deuxième temps, de diversifier sa gamme de produits.

Avec un budget Recherche & Développement (R&D) de 5 millions d’euros pour les deux prochaines années, la société prévoit de faire passer son effectif de 8 à 35 personnes et d’ouvrir début 2022 son premier site pilote en Ile-de-France. Le démarrage de la production industrielle est attendu pour juin 2023. Pour tenir ce rythme de croissance extrêmement rapide, Umiami a pu s’appuyer sur Société Générale aux différents stades de l’aventure. « Société Générale est intervenue à chaque moment clé de l’histoire d’Umiami : en phase d’amorçage pour financer le lancement de la recherche, puis en phase de développement pour l’achat d’équipements pour nos laboratoires », souligne Tristan Maurel. Soit les grands débuts d’une histoire qui ne demande qu’à s’écrire.